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Pourquoi ? Comment ?

En convivialité, sans dogmatisme, dans le respect des fragilités, richesses, spécificités de chacun.es, l'objectif est de favoriser une approche sensible (1) de l'environnement s'inscrivant dans une démarche d''"éco-formation"(2) Pour cela nous nous appuierons sur :

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- des pratiques psycho-corporelles  (méditations thématiques courtes, marche guidée, explorations "éco-somatiques"...) comme "laboratoires de l'attention / distraction "(cf Yves Citton)(3)

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 - des pratiques artistiques transdisciplinaires  (écriture, danse, art plastique, musique ...) ouvertes à tout public (débutants, expérimentés...) comme supports d'expériences esthétiques

Nous nous inspirerons de références qui posent le primat de l'expérience esthétique (par rapport à la production artistique finale) : géo-poétique, poésie action, field recording / écologie sonore, land art brut, body weather, do it yourself,  fluxus ...

 

Ainsi, le cadre des ateliers se réfère notamment aux recherches :

- du psychologue et philosophe John Dewey (dans "L'art comme expérience") pour qui l'expérience esthétique est un processus qui déborde le domaine de l'art, rejoint la vie quotidienne, éclaire notre environnement et se prolonge / se transforme dans la perception active du public.

 

- de l'anthropologue Charles Stepanoff (dans "Voyager dans l'invisible. Techniques chamaniques de l'imagination") pour qui, sur le long terme, l'imagination comme mode de connaissance du monde s'est  doublement externalisée :

  • dans des images matérielles (production d’œuvre d'art) ; la dynamique s'inscrit sur/avec des supports donc externes aux individus

  • par des "artistes"

Outre les grands intérêts de ce mouvement (réalisation d’œuvre de virtuoses dans l'art de la parole, de l'écrit...), il a conduit à un appauvrissement de notre rapport au monde.

D'une imagination active, à l’œuvre dans l'action même des personnes, nous sommes passé à une imagination passive (des spectateurs).

 

Ces auteurs posent l'intérêt de s'engager dans la dimension performative des expériences esthétiques (présente dès les origines de l'humanité) .

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Titre de la section

(1) l'approche sensible inclue les dimensions sensitive, émotionnelle, symbolique, imaginaire, expérientielle.

Au-delà de son intérêt en éducation-environnement le sociologue Hartmut Rosa la ouverte sur une problématique plus vaste dans "Résonance. Une sociologie de la relation au monde", "Rendre le monde indisponible"...

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(2) "l'éco-formation" étudie en quoi notre environnement spécifique (la nature, les matières, les matériaux, les éléments, les techniques...) participe de la "formation de soi" tout le long de la vie et amène une valorisation des influences cet environnement dans notre rapport au monde (www.echos-dimages.com)

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(3) Yves Citton a approfondi ces questions autour de l'attention / distraction comme éminemment politique (www.yvescitton.net)​

L'animateur

Terrien de l'ère quaternaire

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Hybride ses formations issues d'un rapport analytique au monde et sa relation compulsif à l'écrit avec des divagations / digressions / expériences "géo-poétiques".

 

Soigne sa dépendance aux productions / services issus de l'automatisation des humains grâce à l'écoute brute du monde...une mise en chantier de son attention, de son imaginaire ...

 

Travail timidement, localement et passionnément aux ralliements aux hordes du Dehors !

 

Propose des chantiers / ateliers / laboratoires à ciel ouvert pour élaborer en ce sens, en cheminant ...

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